Parfois, on ne peut pas s’en passer complètement. Par exemple, on ne peut pas se passer complètement de café. On ne peut pas non plus le cultiver en Suisse ou en Europe, car il ne pousse que proche de l’équateur. Et donc on ne peut pas se passer de transport et d’emballage, à moins que nous ne renoncions tous à notre boisson favorite du matin (et nous serions certainement les derniers à y arriver). Mais nous pouvons minimiser l’impact de ce transport et de cet emballage sur l’environnement !

Les coopératives avec lesquelles nous travaillons peuvent se passer d’engrais chimiques et de pesticides parce que le caféier pousse dans les forêts montagneuses de l’Ethiopie, dans son environnement naturel. Une irrigation artificielle n’est pas non plus nécessaire. Après la récolte, le café est lavé et traité sur place. Et il faut beaucoup d’eau pour cela. Les agriculteurs veillent toutefois à ce que l’eau utilisée soit réinjectée dans le cycle de l’eau via un réservoir d’épuration naturel.

Le transport du café vert de Limmu à destination de la Suisse en passant par Addis-Abeba, Djibouti et Amsterdam pollue naturellement l’environnement. C’est pourquoi nous calculons l’empreinte carbone totale que produit notre café en chemin. Cela inclut aussi, par exemple, l’énergie dont notre torréfacteur a besoin. Avec l’ONG Green Ethiopia, nous allons ensuite planter des arbres en Éthiopie pour compenser cette empreinte. Non pas dans la région caféière elle-même, parce que la nature y est verte à tous les coins et recoins, mais dans les régions sèches du pays, qui souffrent d’érosion et de sécheresse.

Et pour la préparation de l’expédition, nous nous fions à nos partenaires de l’atelier d’intégration EPI. Ici, des personnes handicapées ou vulnérables peuvent non seulement participer à la vie professionnelle, mais aussi danser et s’épanouir ! Voyez par vous-même 😀